Yolande Zauberman en résidence
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du 19 au 23 octobre 2020
« On a tous un film dans le ventre fait d'images de vie, de séquences de cinéma qui nous ont impressionnés, marqués, effrayés, ravis, enchantés, excités, repoussés pour la vie. "
En résidence avec les étudiants du Master 2 Création artistique, Yolande Zauberman propose une approche originale consistant à revenir vers « les séquences de cinéma qui ont changé notre vie " pour réaliser un film à partir de tous ces « films intérieurs » qui composent notre cinéphile intime.
La cinéaste présentera quelques-unes des séquences qu’elle a rassemblées. Elles sont issues de films connus ou méconnus, de fictions comme de documentaires. En exhumant ces séquences à la fois enfouies et inouïes, la projection-discussion permettra de les relier aux extraits de films réalisés par Yolande Zauberman et ainsi, de comprendre de manière sensible les trajets et les allers-retours entre sa situation de spectatrice et de cinéaste.
Cette archéologie de l’oeuvre a pour but de nous inviter, à nôtre tour, à interroger les films qui nous habitent. Ce mouvement intime du voir vers le faire, devient le nôtre : en exprimant comment « le cinéma s’empare de nous », il s’agira de réaliser, en une semaine, un film en même temps que Yolande Zauberman. La cinéaste prend le risque avec nous et nous serons toutes et tous entre la salle de montage et la salle de projection de la MACI afin de partager et d’échanger autour de nos « films intérieurs » projetés sur grand écran.
La restitution de la résidence est prévue pour le vendredi 23 octobre à partir de 13 h 30 dans la salle de projection de la MaCI.
Yolande Zauberman aborde le cinéma en travaillant aux côtés d’Amos Gitaï. Elle réalise en 1987 un premier documentaire sur l’Apartheid en Afrique du Sud, Classified People qui remporte entre autres le grand prix du Festival de Paris et le Bronze Rosa au Festival de Bergame (Italie). Le second, Caste criminelle (1989), est tourné en Inde, et est sélectionné au Festival de Cannes. Trois ans plus tard, elle signe son premier long métrage de fiction, Moi Ivan, toi Abraham, qui obtient le prix de la Jeunesse au Festival de Cannes en 1993, ainsi que le grand prix du Festival de Moscou. S'ensuivent les deux films, Clubbed to Death (Lola) (1996) et La Guerre à Paris (2001) avec Élodie Bouchez, qui sont distribués dans le monde entier. Elle réalise en 2004 la comédie expérimentale Paradise now : journal d'une femme en crise et retourne au documentaire avec Un juif à la mertout en poursuivant ses recherches sur l’image avec la création de CATMASK, une caméra sur un masque de chat, qui la conduit à travailler avec des artistes et des danseurs. Depuis quelques années, elle filme avec Stephen Torton, Too Soft For Anybody I Know sur Jean-Michel Basquiat. En 2012, Yolande Zauberman poursuit la réalisation de l’œuvre Oh, Je vous veux !, film-installation à la croisée du cinéma et de l’art contemporain et se consacre à la réalisation de son prochain film, L'Amant palestinien. En 2018, son documentaire M présenté au Festival de Locarno (Prix spécial du jury), tourné en yiddish à Bnei Brak, lève le voile sur la pédophiliedans les milieux orthodoxes juifs en Israël. Ce film a obtenu en 2020 le César du meilleur documentaire.
https://www.youtube.com/watch?v=o0P55P0nrdgf
A propos de M :
https://diacritik.com/2020/02/28/yolande-zauberman-nocturne-pour-camera-m-2/
https://next.liberation.fr/cinema/2019/03/19/yolande-zauberman-en-documentaire-comme-en-amour-il-ne-faut-pas-dire-ce-qu-on-a-en-tete_1716195
https://www.lemonde.fr/culture/article/2019/03/20/yolande-zauberman-le-viol-est-le-lot-de-tout-monde-clos-religieux-ou-non_5438612_3246.html
http://www.slate.fr/story/174726/m-film-documentaire-yolande-zauberman
Un texte biographique :
http://derives.tv/histoire-s-de-yolande-zauberman/
Et sur France Culture :
https://www.franceculture.fr/personne-yolande-zauberman
La cinéaste fera l’objet d’un focus au Cinéma du réel, en 2021 :
http://www.cinemadureel.org/section/focus-yolande-zauberman-2019/
La cinéaste présentera quelques-unes des séquences qu’elle a rassemblées. Elles sont issues de films connus ou méconnus, de fictions comme de documentaires. En exhumant ces séquences à la fois enfouies et inouïes, la projection-discussion permettra de les relier aux extraits de films réalisés par Yolande Zauberman et ainsi, de comprendre de manière sensible les trajets et les allers-retours entre sa situation de spectatrice et de cinéaste.
Cette archéologie de l’oeuvre a pour but de nous inviter, à nôtre tour, à interroger les films qui nous habitent. Ce mouvement intime du voir vers le faire, devient le nôtre : en exprimant comment « le cinéma s’empare de nous », il s’agira de réaliser, en une semaine, un film en même temps que Yolande Zauberman. La cinéaste prend le risque avec nous et nous serons toutes et tous entre la salle de montage et la salle de projection de la MACI afin de partager et d’échanger autour de nos « films intérieurs » projetés sur grand écran.
La restitution de la résidence est prévue pour le vendredi 23 octobre à partir de 13 h 30 dans la salle de projection de la MaCI.
Yolande Zauberman aborde le cinéma en travaillant aux côtés d’Amos Gitaï. Elle réalise en 1987 un premier documentaire sur l’Apartheid en Afrique du Sud, Classified People qui remporte entre autres le grand prix du Festival de Paris et le Bronze Rosa au Festival de Bergame (Italie). Le second, Caste criminelle (1989), est tourné en Inde, et est sélectionné au Festival de Cannes. Trois ans plus tard, elle signe son premier long métrage de fiction, Moi Ivan, toi Abraham, qui obtient le prix de la Jeunesse au Festival de Cannes en 1993, ainsi que le grand prix du Festival de Moscou. S'ensuivent les deux films, Clubbed to Death (Lola) (1996) et La Guerre à Paris (2001) avec Élodie Bouchez, qui sont distribués dans le monde entier. Elle réalise en 2004 la comédie expérimentale Paradise now : journal d'une femme en crise et retourne au documentaire avec Un juif à la mertout en poursuivant ses recherches sur l’image avec la création de CATMASK, une caméra sur un masque de chat, qui la conduit à travailler avec des artistes et des danseurs. Depuis quelques années, elle filme avec Stephen Torton, Too Soft For Anybody I Know sur Jean-Michel Basquiat. En 2012, Yolande Zauberman poursuit la réalisation de l’œuvre Oh, Je vous veux !, film-installation à la croisée du cinéma et de l’art contemporain et se consacre à la réalisation de son prochain film, L'Amant palestinien. En 2018, son documentaire M présenté au Festival de Locarno (Prix spécial du jury), tourné en yiddish à Bnei Brak, lève le voile sur la pédophiliedans les milieux orthodoxes juifs en Israël. Ce film a obtenu en 2020 le César du meilleur documentaire.
Pour décourrir la cinéaste et son oeuvre
La bande annonce de M :https://www.youtube.com/watch?v=o0P55P0nrdgf
A propos de M :
https://diacritik.com/2020/02/28/yolande-zauberman-nocturne-pour-camera-m-2/
https://next.liberation.fr/cinema/2019/03/19/yolande-zauberman-en-documentaire-comme-en-amour-il-ne-faut-pas-dire-ce-qu-on-a-en-tete_1716195
https://www.lemonde.fr/culture/article/2019/03/20/yolande-zauberman-le-viol-est-le-lot-de-tout-monde-clos-religieux-ou-non_5438612_3246.html
http://www.slate.fr/story/174726/m-film-documentaire-yolande-zauberman
Un texte biographique :
http://derives.tv/histoire-s-de-yolande-zauberman/
Et sur France Culture :
https://www.franceculture.fr/personne-yolande-zauberman
La cinéaste fera l’objet d’un focus au Cinéma du réel, en 2021 :
http://www.cinemadureel.org/section/focus-yolande-zauberman-2019/
Mis à jour le 16 octobre 2020
Infos +
Lieu :
Salle de projection
Maison de la Création et de l'Innovation (MaCI)
Campus universitaire
339 av. Centrale
38400 Saint Martin D'Hères