Les intervenants présenteront les travaux qu’ils mènent en lien avec des personnes touchées par la maladie et leurs proches en mettant en avant les spécificités et points de recoupements entre leurs domaines respectifs de recherche artistique et scientifique.
Anne Collod est danseuse et chorégraphe. Elle développe un travail de création, de recréation et de pédagogie axé sur les utopies du collectif. Dans le cadre de Dingdingdong, elle enquête sur la chorée de Huntington et réalise des portraits chorégraphiques de personnes touchées par la maladie.
Alice Rivières est écrivaine, porte la mutation génétique responsable de la maladie de Huntington. Depuis 5 ans, elle est « envoyée spéciale » pour Dingdingdong dans le Huntingtonland : elle explore la communauté de celles et ceux qui sont engagés, comme elle, dans cette maladie qui les métamorphose corps et âme.
Sandrine Humbert, directrice de recherche à l’Inserm, anime une équipe de recherche “Progéniteurs neuraux et pathologies cérébrales” au Grenoble Institut des Neurosciences, GIN. Frédéric Saudou, professeur à l’Université Grenoble Alpes, est directeur du GIN et anime l’équipe « Dynamiques intracellulaire et dégénérescences”. Depuis plus de 15 ans, les 20 à 30 chercheurs qui font partie de ces équipes s’intéressent aux fonction de la huntingtine, la protéine mutée dans la maladie de Huntington, et comment les dérégulations de ces fonctions contribuent à la progression de cette pathologie.