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Dans le cadre de la cinquième édition de la Semaine des Arts, Edesta (Ecole Doctorale Esthétique, sciences et technologie des arts) propose deux tables rondes rassemblant des doctorant.e.s qui sont aussi des artistes.
Les discussions avec les interventions de Mathieu Bouvier, Laurent Pichaud, Isabelle Rebre et Agostino di Scipio seront animées par Christa Blümlinger et Isabelle Ginot (Edesta).
Artiste visuel, vidéaste et photographe, Mathieu Bouvier est un spectateur assidu de danse contemporaine. Il fréquente depuis longtemps ses studios, au titre de collaborateur artistique, vidéaste, scénographe ou dramaturgie. Directement issu d'un "travail de la figure" qui intéresse aussi bien les danseurs que les spectateurs, son projet de thèse, intitulé "L'intrigue du geste, que donne à voir une danse ?" vise à formuler une approche figurale du geste dansé, pensée dans les termes d'un « mirage dans la ressemblance ». Voir aussi : www.pourunatlasdesfigures.net
Ecrivaine et cinéaste, Isabelle Rèbre réalise des documentaires de création. Son dernier film Pollock&Pollock (en cours de finition) met en scène la trajectoire de deux peintres américains l’un dans l’ombre, l’autre dans la lumière. Elle est également l’auteure d’un essai, consacré à l’utilisation de la photographie chez Bergman, intitulé La dernière photographie. Sarabande d’Ingmar Bergman (La lettre volée, 2017). Isabelle Rebre s’arrêtera sur un ou deux points remuants de sa recherche consacrée à l’utilisation de la photographie dans des films-essais d’Alain Cavalier, Naomi Kawase et David Perlov. Elle parlera des échos et des liens entre son travail de recherche théorique et la création, tentant de saisir la singularité de cette position en tension entre savoir et sensation.
Alors que je commence à pratiquer ma thèse création, je vois apparaître un miroitement : le vocabulaire de la sensation théorique vibre. La « méthodologie » de recherche s’éblouit maintenant dans le « processus » dit chorégra-phique. Là où je visais un « plan », j’attends maintenant que la « dramaturgie » se compose. Le « plateau » de la scène de danse se fait « page ». Et tout ce que je pourrai en « dire » lors de cette rencontre EDESTA se fera « per-formance ». Agostino di Scipio (Musidance/musique) Compositeur, performeur et auteur d'installations sonores, Agostino di Scipio décrira sa démarche sur la création musicale. Dans sa pratique, il a tendance à intégrer aussi bien qu'à faire interagir entre eux, des compétences informatiques (notamment en traitement audionumérique) et électroacoustiques (notamment en conception de chaînes de transduction sonore analogique). Il s'agit d'une démarche opératoire sur l'écologie de la production du son et de la perception auditive située, incarnée, participante. Qu'est-ce qui est "vivant" dans l'œuvre musicale live electronics? C'est pour répondre à une telle question, qu’Antonio di Scipio a ressenti le besoin de s'engager dans un travail de thèse de doctorat, conçu comme une sorte d’épistémologie expérimentale.
Pour savoir plus sur la cinquième édition de la Semaine des Arts
Mis à jour le 19 mars 2018
Lieu :
Université Paris 8 Saint-Denis
2, rue de la Liberté
93526 Saint-Denis cedex.
Métro 13 : Saint-Denis Université